PRESS | BENDA (Ben Liu) × Journal MÉTRO


Benda was invited to do 3 illustrations and an interview for Journal Métro,
which was one of his favourites newspaper in Montreal.
The topic is about he reconstruction for the famous Champlain bridge.

When Benda just arrived in Montreal, who has been always there
accompanied Benda, was Journal Métro.

So, this collaboration means a lot for Benda!
Thank you Eric, Nathalie and François!


journal Metro Montreal, Nouveau Pont Champlain, illustration by Ben Liu

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Benda a été invité de faire trois illustrations sur le Pont Chanplain,
au sujet de la reconstruction pendant une semaine.
On a aussi interviewé Benda en parlant de son parcours,
de la Chine, à l'Abitibi et Montréal.

Étant un grand fan du Journal Métro, cette collaboration
fut un grand plaisir pour Benda.

Merci infiniment à Eric, Nathalie et François!


journal Metro Montreal, Nouveau Pont Champlain, illustration by Ben Liu




journal Metro Montreal, Nouveau Pont Champlain, illustration by Ben Liu

journal Metro Montreal, Nouveau Pont Champlain, illustration by Ben Liu



Entrevue / Interview (Par François Van Hoenacker Métro)

Le pont entre la culture chinoise et québécoise


L’auteur des illustrations de notre dossier sur le pont Champlain est Ben Liu, un artiste au parcours original.

En 2006, Ben Liu a quitté sa Chine natale pour atterrir… à Rouyn-Noranda. Tout en apprenant le français, il a multiplié les projets artistiques et cumule aujourd’hui de nombreux prix et distinctions. Par l’entremise du panda Benda, un personnage qu’il crée en 2008, Ben Liu explore différents univers et phénomènes sociaux. L’objectif de Ben Liu : approcher la culture chinoise et québécoise par l’entremise de sa créativité.



Vous avez fait de la photo­graphie, du design graphi­que, de l’animation, du dessin… Sur quels projets travaillez-vous en ce moment?

J’ai fait plusieurs illustrations s’inspirant du pont Champlain. C’est à la fois un symbole qui évoque Montréal, mais aussi un lieu du quotidien. J’ai d’abord voulu le représenter d’une façon surréaliste, tout en y incorporant des symboles liés à sa construction et à la métropole. La reconstruction d’une structure aussi importante peut aussi évoquer l’espoir d’un changement. Dans un de mes dessins, j’ai voulu évoquer cela en prolongeant le pont en vol de mouettes… une version urbaine de la colombe. [NDLR : Le dessin sera publié dans Métro plus tard cette semaine.] Je travaille également sur un projet où je fais des croquis des gens dans le métro. Dans les transports en commun, on retrouve une authenticité à l’état brut, les gens sont plongés dans leurs réflexions. Je me demande souvent à quoi ils pensent, d’où ils viennent… Je collabore aussi au magazine chinois 1626, dans lequel je présente Benda le panda dans différents contextes. J’utilise ce personnage, qui est une sorte d’alter ego, pour aborder la société, la culture, la mode et les arts, parfois avec humour et dérision.



La ressemblance entre Benda et Anarchopanda est frappante dans votre interprétation de l’œuvre Le cri, d’Edvard Munch, en 2008… Seraient-ils cousins?

Peut-être. Benda est doux à l’extérieur, mais il a aussi beaucoup de caractère… Je m’identifie beaucoup au panda, à sa personnalité. C’est aussi un symbole important en Chine. Benda est un animal à la fois pacifique et porteur d’espoir.







Comment avez-vous atterri à Rouyn-Noranda en arrivant de Chine?

C’était tout un voyage! J’habitais en Chine et j’ai trouvé l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) par le biais d’un programme d’échange. Après m’être ins­crit à l’UQAT en 2005, j’ai voulu en savoir plus sur Rouyn-Noranda. J’ai fait une recherche sur Google Maps, mais Rouyn-Noranda n’y était pas encore répertoriée… Je me suis demandé dans quoi je m’embarquais! Mais les gens ont tellement été accueillants et chaleureux. Depuis, j’ai découvert Montréal et je suis tombé en amour avec cette ville!



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